Nous avons comparé les résultats obtenus à l’aide du protocole standard de SPYGEN avec ceux d’un protocole simplifié modélisé. En milieu marin, 40 % des espèces n’ont pas été détectées avec le protocole simplifié, tandis qu’en eau douce, 33 % des espèces ont été manquées.
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La technologie ADNe offre une méthode non invasive, reproductible et indépendante de l’observateur pour le suivi de la biodiversité. Cependant, le terme « ADNe » désigne aujourd’hui une multitude de protocoles très variables dans leur degré de sophistication — ce qui soulève une question essentielle : sont-ils tous aussi efficaces les uns que les autres ?
Pour investiguer cela, nous avons comparé les résultats obtenus avec le protocole standard de SPYGEN à ceux issus d’une simulation basée sur un protocole simplifié, appliquée à deux sites réels. Résultat :
- Site marin : 40 % des espèces n’ont pas été détectées et 100 % des espèces menacées ont été manquées avec le protocole simplifié.
- Site d’eau douce : 33 % des espèces n’ont pas été détectées et 67 % des espèces menacées ont été manquées avec le protocole simplifié.
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