Le suivi des communautés de poissons est essentielle pour la conservation des fleuves et des rivières.

Cette étude a utilisé la technique du metabarcoding de l’ADNe pour suivre les populations de poissons dans trois rivières françaises, révélant des effets saisonniers et hydrologiques. Contrairement à la pêche électrique, l’ADNe a fourni une évaluation plus sensible de la biodiversité, détectant les espèces de manière plus constante dans les rivières stables, tout en révélant des occurrences plus sporadiques dans une rivière influencée par un lac.

Ces résultats prouvent l’efficacité de l’échantillonnage de l’ADNe pour une surveillance à grande échelle.

Pourquoi est-ce important ?

Cette étude a montré que l’ADNe permettait de détecter jusqu’à 89 % d’espèces supplémentaires par rapport à la pêche électrique et a également mis en évidence l’influence de facteurs saisonniers et hydrologiques sur la détection, orientant ainsi les chercheurs vers des stratégies d’échantillonnage optimisées.

En améliorant la précision et l’efficacité des suivis de biodiversité, l’ADNe offre une alternative non invasive et économique aux méthodes traditionnelles, ce qui en fait un outil révolutionnaire pour la conservation et la gestion des eaux douces.

Les résultats ont été publiés et sont accessibles ici.

Méthode d’échantillonnage

Localisation : Trois sites d’échantillonnage situés dans l’Est de la France, sur les rivières Rhône, Ain et Tiers.

Écosystème : Rivière.

Profondeur : Échantillonnage en surface.

Méthode d’échantillonnage : chaque station a été échantillonnée tous les deux mois sur une période de 10 mois, en effectuant trois filtrations de 30 litres sur la rive gauche, la rive droite et le centre du cours d’eau.

Groupe taxonomique : poissons, avec amorces teleo.